Lutte contre le racisme
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Meurtres racistes
- Le 1er Janvier 1980, Manuel Dos Santos, 31 ans, portugais, tué au Perreux (Val de Marne) par un patron de café avec lequel il avait eu un différent au moment de régler les consommations. Le Monde 4/1/80
- Nuit du 6 Janvier au 7 Janvier 1980, Théodore Daye, kanak, 22 ans, est tué en Nouvelle Calédonie par un inspecteur de police qui n'était pas en service. Assassin condamné à 5 ans de prison le 21/12/80. Le Monde 9/1/80.
- Le 7 Janvier 1980, Saci Kedideh, 44 ans algérien et Reski Sekhar, 50 ans, algérien, abattus dans un café frequenté par les immigrés par deux hommes en cagoule à Troyes. Libération 10/1/80, AAE 16/1/80.
- Le 13 Janvier 1980 Yazid Naili, 22 ans, algérien, tué par un gardien de la paix, alors qu'il tentait de fuir après un cambriolage, à Bisheim (bas-Rhin). Le 18/1/80, sa famille porte plainte pour "homicide volontaire". Libération 14/1/80, AAE 1/3/80.
- Le 3 Février 1980 Abdelkader Ghrib, 16 ans, fils de harki, est tué d'une balle dans la tempe à Valenton (Val de Marne) par un commissaire, qui le poursuivait pour avoir volé une voiture. Selon la police, le coup serait parti "accidentellement" alors que le jeune s'enfuyait à pied cherchant refuge dans les caves de la cité. Libération 4/2/80, Le Monde 5/2/80.
- Le 16 Février 1980 Abdelkader Lerache, 15 ans, algérien, tué à Vitry d'un coup de fusil par le gardien de la cité. L'assassin sera condamné à 5 ans avec sursis. Libération 19/2/80, LeMende 20/2/80, AAE 13/1 81.
- Nuit du 16 Mai au 17 Mai 1980, Mohamed Bensaïd, 20 ans, algérien, se fait descendre à la sortie d'une boîte à Marseille. AAE 23/5/80 - 21/6/80.
- Le 17 Mai 1980 Ahmed Hamidou, 24 ans, marocain, tué de deux balles dans la tête après une dispute avec deux individus qui avaient tenu des rpopos racistes à Bourg Argental (Loire). Libération 18/5/80.
- Le 14 Juin 1980 Kaddour Mammad, 17 ans, algérien, descendu à coup de 22 LR à Caluire (Rhône) par un homme armé qu'il avait croisé dans la cité en raccompagnant son copain, Joujou, 14 ans. Libération 17/6/80, AAE 21/6/80.
- Le 27 Juin 1980, Nasser Hattab se suicide à Fleury Mérogis dans des conditions telles que sa famille porte plainte pour non assistance à personne en danger.
- Le 30 Juin 1980, Marina Fays, 20 ans, gitane, passagère d'une voiture volée, victime d'une bavure policière à Paris (XIVéme). Libération 7/7/80, Le Monde 30/7/80.
- Le 11 Juillet 1980, Mustapha Zeguili, 19 ans, en détention depuis deux mois à la prison de la Talaudiére (St Etienne) pour un vol de voiture, est retrouvé mort, à l'hôpital, le corps couvert d'hématomes et de pansements. Libération 15/7/80.
- Le [[16 Août 1980)) Nasser Soulina, 19 ans, algérien, tué à Marseille par le fils d'un patron de boîte de nuit qui lui refusait l'entrée. Libération 19/8/80.
- Le 18 Octobre 1980, Houari Ben Mohamed, 17 ans, français d'origine algérienne, tué à Marseille d'une balle en plein visage par le C.R.S. Taillefer. Assassin remis en liberté le 19/1/81. Condamné le 24/09/1987 à 10 mois de prison dont 4 avec sursis, couverts par l'amnistie. Libération 20/10/80, 26/9/87
- Nuit du 7 Novembre au 8 Novembre 1980, Henry Furcy, 27 ans, réunionnais, est mortellement blessé par un gendarme à Coulommiers (Seine et Marne), alors qu'il tentait de fuir après un cambriolage. Le Monde 10/11/80.
- Le 13 juillet 1989, un jeune Tunisien (Thiez, Haute-Savoie), un Marocain (Dijon, Côtes d'Or), et un fils de harkis (à Saint-Laurent-des-Arbres, Gard) ont été tués dans trois région différentes. Moins d'une semaine avant, le Garde des Sceaux de Michel Rocard, Pierre Arpaillange, demande aux procureurs de prendre toutes les mesures pour faire face à « la persistance préoccupante d'infractions inspirées par le racisme et la xénophobie ». Le MRAP organisera la mobilisation en lançant « un appel à la cellule interministérielle contre le racisme afin que des mesures soient prises pour que les meurtriers (...) soient poursuivis mais aussi éviter que des drames similaires ne se reproduisent ».[1] Le MRAP demandera « expressément que la loi française du 1er juillet 1972 contre le racisme soit appliquée avec vigueur et fermeté et appelle la population à se mobiliser pour que cesse la dangereuse escalade » après ces trois meurtres. Pour le MRAP, « ces faits sont le révélateur d'une France marquée par les idées d'exclusion qui trouvent leur expression la plus extrême dans l'élimination physique ».[1]
Incendies criminels racistes
Discrimination au logement
- Le 22 juin 1989, une trentaine de membres de la communauté turcs et des représentants du MRAP ont occupé l'Office des HLM de Dreux pour se plaindre des années d'attente d'un logement.[1]