Lutte contre le racisme
Un article de WikiMrap.
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Meurtres racistes
- Le 13 juillet 1989, un jeune Tunisien (Thiez, Haute-Savoie), un Marocain (Dijon, Côtes d'Or), et un fils de harkis (à Saint-Laurent-des-Arbres, Gard) ont été tués dans trois région différentes. Moins d'une semaine avant, le Garde des Sceaux de Michel Rocard, Pierre Arpaillange, demande aux procureurs de prendre toutes les mesures pour faire face à « la persistance préoccupante d'infractions inspirées par le racisme et la xénophobie ». Le MRAP organisera la mobilisation en lançant « un appel à la cellule interministérielle contre le racisme afin que des mesures soient prises pour que les meurtriers (...) soient poursuivis mais aussi éviter que des drames similaires ne se reproduisent ».[1] Le MRAP demandera « expressément que la loi française du 1er juillet 1972 contre le racisme soit appliquée avec vigueur et fermeté et appelle la population à se mobiliser pour que cesse la dangereuse escalade » après ces trois meurtres. Pour le MRAP, « ces faits sont le révélateur d'une France marquée par les idées d'exclusion qui trouvent leur expression la plus extrême dans l'élimination physique ».[1]
Incendies criminels racistes
Discrimination au logement
- Le 22 juin 1989, une trentaine de membres de la communauté turcs et des représentants du MRAP ont occupé l'Office des HLM de Dreux pour se plaindre des années d'attente d'un logement.[1]