Lutte contre l'antisémitisme

Un article de WikiMrap.

Quatre ans après la libération de la France, le MRAP est confronté au renouveau des formations à caractère raciste, notamment par le biais de nombreuses publications (L'Époque, Le Nouveau Prométhée, Aspects de la France, Paroles Françaises). Déjà en février 1949, dans la revue Droit et Liberté (qui deviendra la revue du MRAP trois mois après), Daniel Bess préconise d'engager des poursuites judiciaires contre le MSUF (Mouvement socialiste d'unité populaire, qui deviendra le Parti républicain d'unité populaire), un groupuscule nazi qu'il suspecte d'être la vitrine légale d'un groupe responsable de plusieurs attentats antisémites dans des magasins à Paris. Mais les limites de la loi sont là car les textes sont difficiles à appliqueret sont insuffisants. D'ailleurs, les publications d'extrême droite le savent et en jouent. En 1947, le journal L'Époque publie une enquête en cinq articles intitulée : « La médecine française envahie par les métèques. » ; le journal ne sera attaqué que deux plus tard.

A la suite de divers procès[1], le MRAP entame une campagne pour obtenir l'interdiction de la Presse antisémite. En mai 1952, il diffuse auprès d'une large public une liste de brochures antisémites. En septembre 1952, Charles Maurras réclame, dans Aspects de la France, un statut pour les juifs. Le MRAP demande alors à ses adhérents d'écrire et d'envoyer des pétitions au juge d'instruction du Palais de Justice de Paris pour que Maurras soit traîné le plus rapidement devant les tribunaux. Maurras sera effectivement inculpé.

Dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 septembre 1975, des attentats sont commis contre les deux fils du Président de la LICA, Jean-Pierre Bloch. Le MRAP condamnera fermera ces attentats.[1]

Le samedi 18 et le dimanche 19 octobre 1975 a eu lieu la conférence annuelle « Neï Press » (« Presse nouvelle » en yiddish). Le MRAP, par l'intermédiaire de son Président Pierre Paraf, y participera.[1]

Notes